Le nouveau DPE incite à adopter des solutions électriques
Si la RE2020 a marginalisé le recours aux radiateurs électriques et chauffe-eau thermodynamiques dans la construction neuve, le nouveau DPE incite désormais les Français à rénover leur logement au profit de l'ensemble des solutions électriques, peu émettrices CO2.
Alors que la nouvelle réglementation en matière de construction neuve (RE2020) écarte définitivement le recours aux radiateurs électriques et aux chauffe-eau thermodynamiques dans les logements collectifs, au profit de solutions émettrices de CO2, le nouveau Diagnostic de Performance Energétique (DPE), quant à lui prend en considération l'ensemble des solutions électriques.
L'introduction de l'incidence des émissions de CO2 dans la définition des classes du DPE (de A à G), constitue un élément essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique et permet de rappeler que les appareils de chauffage électrique utilisent une énergie décarbonée à plus de 93%.
En ce sens, le nouveau DPE, entré en vigueur le 1er juillet, permet de mieux tenir compte des enjeux climatiques dans un contexte d'accélération de la rénovation énergétique des bâtiments. Véritable pivot du volet logement de la loi Climat et résilience, le DPE perd son caractère informatif pour devenir pleinement opposable.
L'estimation donnée par la nouvelle étiquette du DPE apporte une information très concrète des performances environnementales du logement, allant dans le sens de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. « Contrairement à la récente règlementation environnementale (dite RE2020), le DPE prend véritablement la mesure de l'urgence climatique face à la déficience du parc sur le plan de l'efficacité énergétique et environnementale. La nouvelle méthode de calcul introduite dans le DPE conforte le radiateur électrique comme la solution d'avenir pour contribuer à réduire nos émissions de CO2. », commente Eric Baudry, Président de la Commission Thermique du Gifam.
(Article de Batinfo du 01/10/21)